Interdiction de certains sacs en plastique
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte ainsi qu’un décret d’application ont mis fin à certains sacs en plastique utilisés comme sacs de caisse ou comme sacs d’emballage direct des denrées alimentaires.
Ainsi, les seuls sacs de caisse en plastique autorisés sont :
- ceux de 50 µm ou plus (donc cela peut être égal à 50 µm mais pas inférieur),
- quelle que soit leur composition (donc y compris les biosourcés),
- quelle que soit leur contenance (pas de seuil de volume).
Concernant les sacs autres que les sacs de caisse (« sacs d’hygiène ») :
- les sacs plastiques de 50 µm ou plus peuvent continuer à être distribués,
- les sacs plastiques de moins de 50 µm peuvent être distribués si ils sont biosourcés / compostables.
Le décret précise par ailleurs que la teneur minimale en matière biosourcée de ces sacs est évolutive : 30% depuis le 1er janvier 2017, 40% à partir du 1er janvier 2018, 50% à partir du 1er janvier 2020 et 60% à partir du 1er janvier 2025.
Enfin, dans l’attente d’un texte européen pour identifier les sacs en plastique biodégradables et compostables, un marquage sera apposé indiquant que :
- le sac peut être utilisé pour le compostage domestique (en précisant la référence à la norme correspondante),
- le sac peut faire l’objet d’un tri au sein d’une collecte séparée de biodéchets et ne doit pas être abandonné dans la nature,
- ou dans les autres cas, il peut être réutilisé.
Le marquage précisera également la teneur en matière biosourcée du sac et la référence à la norme qui permet de la déterminer.
En résumé:
- un sac plastique de moins de 50 µm est interdit en caisse quelle que soit sa composition (depuis le 1er juillet 2016),
- un sac plastique de moins de 50 µm est autorisé hors des caisses si il est biosourcé / compostable (depuis le 1er janvier 2017),
- un sac plastique de 50 µm ou plus est autorisé partout.
Concernant les sanctions, ce sont celles prévues à l’article L. 171-8 du code de l’environnement (qui réglemente la police de l’environnement). Le contrevenant est mis en demeure de respecter la réglementation. En cas de non-respect de cette mise en demeure, il est passible des sanctions administratives prévues à cet article ou des sanctions pénales prévues à l’article L. 173-1 du code de l’environnement (II-5°).
La CGAD a créé une affichette pour informer la clientèle sur cette évolution de la réglementation et la sensibiliser :
- affiche en couleurs
- affiche en noir et blanc